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résumé:
Lacs et retenues de barrage émettent des gaz à effets de serre (GES), principalement CO2 mais aussi CH4. Ces émissions s’effectuent par trois voies : le bullage correspondant à la remontée de bulles produites dans le sédiment, la diffusion par échange gazeux avec l’atmosphère, et le dégazage résultant du rééquilibrage de pression des eaux prélevées dans la colonne d’eau et turbinées à l’aval. L’importance relative de ces voies, ainsi que le bilan brut des émissions ont été largement discutés dans la littérature, mais rarement mesurés en France. D’autre part, dans ces questions, la part des apports de matière organique figurée, de type litière forestière, a été très largement négligée, essentiellement car les données de flux de litière dévalant les rivières sont rares (absentes en France), et aussi parce que leur devenir dans les lacs est mal connu. Les objectifs de la thèse sont de mesurer les émissions de gaz à effets de serre par des lacs et retenues de barrage en milieu boréal, tempéré et tropical, de mesurer les flux de matière organique figurée dans une série de cours d’eau de rang de Strahler varié, de calculer pour chacun des systèmes lacs ou retenues étudiés la contribution de ces apports, et d’étudier la relation entre ces deux paramètres.
mots-clés : Gaz à effet de serre, Litières, Lac

Démarrage de la thèse : 16 Avril 2019